mardi 21 avril 2009

Quand le safari sauve la coupe du monde

Ma première coupe du monde de la saison se déroulait en Afrique du Sud, une première pour moi sur le continent Africain et pour une coupe du monde hors Canada. L’expérience est loin d’être aussi positive qu’escompté, une chute au départ de 5 coureurs dont moi m’a un peu sonné et affecté significativement mes chances de performer me reléguant au dernier rang après quelques secondes de courses avec un vélo amoché par la chute plutôt explosive. En effet, un coureur a explosé son pneu et sa roue en carbone, pour ma part, j’ai cherché pendant quelques secondes mon vélo qui se trouvait quelques mètres derrière moi. J’ai donc fait mon chemin dans le trafique de queue de peloton pour m’arrêter après 8 minutes de course à la zone de réparation pour faire redresser mes plateau qui étaient très plié en raison de la chute, je pouvais utiliser seulement le petit plateau, nous avons aussi redresser le siège qui était tourné 90 degré vers la droite, tout cela m’a fait réalisé que ça avait du cogner fort au départ mais que j’avais de la chance d’être encore en un morceau. J’ai donc fait ma course dans de mauvaises conditions, sans espérer rien de spécial puisque j’étais déjà loin derrière avec tout cela. J’aurai réussi à faire 3 tours puisqu’on retire les coureurs qui sont trop attardé. Bien sûr cela me déçoit énormément, en plus je n’ai jamais retrouvé mes sensations normales sur le vélo après la chute, je n’arrivais pas à récupérer dans les descentes et ce n’était pas le vrai Raph qui pilotait dans les descentes, je n’étais franchement pas impressionnant dans les sections techniques cette journée.
Alors maintenant tout cela est derrière moi, d’ailleurs, le premier de mes soucis après la course était de faire réparer mon vélo afin que je puisse m’entrainer pour la prochaine coupe du mode à Offenburg 2 semaines plus tard. Mon prix de consolation aura été la chance de passer du temps sur le vélo de montagne dans les sentiers afin d’aiguiser mes réflexes pour la prochaine course. J’ai aussi eu la chance de faire un safari avant de faire les 30 heures d’avion qui me ramenaient à la maison pour me reposer et terminer la session d’université. Nous avons vu girafes, autruches, buffles, rhinocéroces, zèbres hippopotames et diverses espèces de cerf et oiseaux. Les rhinocéroces sont de loin ceux qui m’ont le plus impressionnés.

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